Politique

aincre le terrorisme et la misère morale: véritables défis du Capitaine TRAORE

« Et si l’Afrique refusait le développement  » c’est Axelle KABOU qui se le demandait? On peut aussi dire: Et Si les Burkinabè refusaient le changement?

Je cherche toujours à comprendre les raisons de ceux qui combattent le pouvoir du jeune Capitaine. Pourquoi la Transition a autant d’ennemis ? On peut épiloguer et reprocher beaucoup de choses aux autorités de la Transition..

Oui, le Capitaine TRAORE et ses hommes ne sont pas des saints. Ils ont des défauts. Mais, ceux qui attaquent la Transition sont- ils des saints? N’ont ils pas des défauts?

Cherchons d’autres réponses. Il y a trois grands groupes qui se battent pour l’échec de la Transition.

Et c’est trois groupes en un: ce sont les hommes politiques, les intellectuels de classe ou les intellectuels du système français et les activistes. Qu’est ce qui explique la colère de chaque groupe?

Les hommes politiques sont en colère contre le Président parce qu’il n’y a pas d’élections ou parce que le Président ne veut pas organiser des élections.

Les hommes politiques vivent des élections. Les partis politiques MPP, CDP ,UPC, ADF/ RDA et autres vont mourir s’il n’y a pas d’élections. Les élections constituent l’oxygène qui alimente les partis politiques et fait vivre les hommes politiques.

Et les hommes politiques refusent que le Capitaine programme leur mort. Sans élections ,c’est la mort programmée pour les hommes politiques.

Quant aux intellectuels de classe, ils sont en colère parce que le Capitaine se veut révolutionnaire. Il prône le changement à tous les niveaux.

Changement dans l’administration publique, dans le système éducatif, à l’université. Les intellectuels de classe n’aiment pas cela. Ils sont déjà assis dans le confort et tout changement est considéré comme un dérangement.

Les activistes, quant à eux, sont en colère parce que leurs parrains manquent d’argent. C’est tout. Eux, ils jouent pour que d’autres personnes marquent.

Et ils sont récompensés quand leurs parrains marquent. HENRY SEBGO et tous les activistes ou leaders d’opinion qui se disent victimes de menaces et qui menacent toute la Nation sont dans la dèche.

Ça ne va pas. L’argent ne circule plus. C’est le changement. Que retenir ?

Ils sont nombreux qui sont contre le changement et qui ne veulent pas le changement. Ils sont nombreux qui ne veulent pas la rupture.

Et pourtant, à tous les niveaux, le Capitaine Ibrahim TRAORE veut imposer le changement et la rupture. Voilà la véritable raison qui explique toutes les manœuvres entreprises pour faire échouer la Transition. Le Président TRAORE doit accepter se faire des ennemis.

Cette fois-ci, ça passe où ça casse. Le retour en arrière est impensable, inconcevable et inadmissible.

Que la Transition avance avec ceux qui veulent avancer. Un tel projet de rupture n’a pas besoin de tous les Burkinabè. Ce n’est ni une foire, ni un djanjouba, ni une kermesse d’écoliers.

Dieu bénisse le Burkina

Adama Amadé SIGUIRE

Écrivain Professionnel/ Consultant.

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