𝐂𝐨𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐚𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 : 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝟎𝟔 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐬 𝐂𝐅𝐀 𝐚𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐇𝐔 𝐝𝐞 𝐁𝐨𝐠𝐨𝐝𝐨𝐠𝐨

Le Ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a procédé ce lundi, 05 mai 2025, à Ouagadougou, au lancement du projet d’appui au renforcement des structures et des services de prévention des hépatites virales au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bogodogo.

Ce projet, d’un coût global estimé à environ 06 milliards de francs CFA, est financé par l’Agence italienne pour la Coopération au Développement (AICS). Il est mis en œuvre en partenariat avec le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Université degli Studi di Padova (UNIPD) et le Collegio Universitario Aspiranti Medico Missionari (CUAMM).

Selon le ministre de la Santé, ce projet illustre un partenariat exemplaire entre le Burkina Faso et l’AICS. Il a exprimé, au nom du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et de l’ensemble du gouvernement, sa profonde reconnaissance à la République d’Italie pour cet appui. « Au moment où certains pays ont choisi de réduire, voire de suspendre leur soutien au secteur de la santé dans plusieurs pays, dont le Burkina Faso, l’Italie a, elle, décidé de renforcer sa coopération. C’est un geste que nous saluons au nom des plus hautes autorités de notre pays », a déclaré le ministre Kargougou.

L’Ambassadeur de la République d’Italie au Burkina Faso, Son Excellence Gabriele Di Muzio, a pour sa part souligné qu’il s’agit du plus grand projet de coopération au développement jamais réalisé par l’Italie dans le pays. Il a précisé que cette initiative s’inscrit dans l’engagement du gouvernement burkinabè à garantir un accès équitable à des soins de santé de qualité, en particulier à travers l’amélioration des services offerts par le CHU de Bogodogo et le renforcement de la maintenance dans d’autres structures sanitaires à travers le pays.

Le Directeur général du CHU de Bogodogo, Seydou Nombré, a exprimé sa satisfaction et son espoir quant à l’impact attendu de ce projet sur la qualité des soins. Il a indiqué que la réhabilitation des infrastructures et l’acquisition d’équipements modernes contribueront à offrir de meilleures conditions de travail au personnel médical et des soins plus efficaces aux patients atteints d’hépatites.

La mise en œuvre du projet est prévue sur une durée de trois (03) ans à compter de la réception du premier financement. Il s’articule autour de trois (03) composantes : la première, mise en œuvre par l’UNOPS concerne la réhabilitation, la construction d’infrastructures et l’acquisition de mobiliers et d’équipements médicaux ; la deuxième, assurée par l’OMS, vise le renforcement des services du CHU de Bogodogo et le développement d’une stratégie nationale de maintenance biomédicale, avec un soutien à la lutte contre les hépatites virales ; la troisième, portée par l’UNIPD en collaboration avec CUAMM et l’Institut Supérieur de Santé italien (ISS), porte sur la prévention et le traitement des hépatites B et C dans une perspective de couverture sanitaire universelle.

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