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Complexe W-Arly-Pendjari (WAP) : Vers une gestion durable de la biodiversité face à la crise sécuritaire Les acteurs impliqués dans la gestion du Complexe W-Arly-Pendjari (WAP) se sont réunis les 16 et 17 décembre 2024 à Fada N’Gourma, dans la région de l’Est du Burkina Faso, dans le cadre d’un atelier national de consultation et de renforcement de la collaboration entre les parties prenantes pour l’élaboration d’un Plan National d’Action (PNA) pour la composante burkinabè.

        Les acteurs impliqués dans la gestion du Complexe W-Arly-Pendjari (WAP) se sont réunis les 16 et 17 décembre 2024 à Fada N’Gourma, dans la région de l’Est du Burkina Faso, dans le cadre d’un atelier national de consultation et de renforcement de la collaboration entre les parties prenantes pour l’élaboration d’un Plan National d’Action (PNA) pour la composante burkinabè. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Martin ZOUNDI, Secrétaire Général de la Province de la Tapoa, représentant le Gouverneur de la région de l’Est, tandis que les travaux étaient dirigés par le Colonel des Eaux et Forêts Paul GUIGUEMDÉ, Conseiller Technique du Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO.

Le Complexe WAP, le plus vaste continuum d’écosystèmes terrestres, semi-aquatiques et aquatiques de la ceinture de savanes ouest-africaines, s’étend sur plus de 3 millions d’hectares répartis entre le Burkina Faso, le Niger et le Bénin. Classé Patrimoine mondial de l’UNESCO, ce site abrite cinq parcs nationaux et un parc régional. Cependant, il est gravement menacé par le changement climatique, les pressions anthropiques et la crise sécuritaire. Ces menaces se traduisent par une augmentation du braconnage, la destruction des infrastructures de gestion et de protection des ressources, l’arrêt des activités d’écotourisme, et une atteinte à sa Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE), selon les normes de l’UNESCO.

Cet atelier, initié par le ministère de l’Environnement en collaboration avec l’Office National des Aires Protégées (OFINAP), s’inscrit dans une dynamique de recherche de solutions concertées pour sécuriser et gérer durablement la composante burkinabè du complexe WAP. Le Colonel Philippe TAMINI, Directeur Général de l’OFINAP, a expliqué l’importance de cette démarche : « Nous sommes ici pour échanger sur les moyens d’assurer une gestion efficace de ce complexe dans un contexte de crise sécuritaire. Il s’agit de réfléchir ensemble pour trouver des solutions permettant de sécuriser et de protéger ce patrimoine, en impliquant les forces de défense et de sécurité, les organisations de la société civile, les services déconcentrés et les acteurs centraux. »

L’élaboration de ce Plan National d’Action pour le Burkina Faso fait suite à celui du Niger et précède celui du Bénin. Ces plans nationaux visent à proposer des solutions spécifiques à chaque pays tout en contribuant à une approche intégrée pour le complexe transfrontalier. Akpo François Junior Ohouko, représentant de l’UNESCO, a souligné la nécessité d’une telle collaboration : *« Chaque composante du complexe fait face à des pressions particulières.

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